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11/11/2022
La bande annonce me filait des frissons et j'avais écouté la bande originale du film avant d'aller le découvrir en salle... ce qui m'avait permis d'entendre de nouveau le très beau morceau qui l'accompagne ( ICI ) et de trouver la suite de l'album composé par Valentin Hadjadj bien moins remarquable.
Ce sentiment est exactement celui que j'ai ressenti en découvrant ce film que j'avais envie d'aimer mais qui ne m'a pas complètement emporté. Les personnages sont solaires et la performance des deux plus jeunes est remarquable. On sent cette insouciance de la jeunesse, les jeux avec 3 bouts de ficelle et cette amitié qui semble indestructible.... ou presque. Un changement d'environnement (l'arrivée au collège) et des centres d'intéret qui ne sont pas/plus les mêmes...
Que se passe-t-il dans la tête d'un enfant de 12 ans ? Cela me rappelle la phrase du film "Virgin Suicide" : "Visiblement docteur, vous n'avez jamais été une jeune fille de 12 ans" et la musique du groupe "Air" qui accompagne cela parfaitement.
La fragilité d'un préadolescent, la difficulté à assumer le regard des autres (qu'il soit perspicace ou à coté de la plaque), les signes avant coureur toujours facile à interpréter après coup... le film réussi parfaitement à peindre cela mais il manque pour moi de profondeur dans son analyse des évènements. Evidemment je n'attendais pas un traité de psychologie sur la situation mais j'ai eu une sensation de manque que je peine à expliquer à l'écrit.
Close n'est pas un mauvais film mais il lui manque un petit quelque chose pour être complètement renversant. Sa pudeur l'honore mais pour une fois je suis 100% d'accord avec Première quand ils disent qu'à trop retenir les cheveaux, ils restent coincés dans les starting blocks.
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